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Wim VAN WASSENHOVE

Thursday, September 02, 2010

endurances DCF 333 molto 2010


Préface

La moto n° 44 est prête une semaine avant la course.
Incroyable.

Les bagages 2 jours avant.
Aussi incroyable.

Introduction - le voyage aller

Le voyage est sans encombres, la Mériva tracte péniblement la remorque avec la moto, les bagages, le coffre de toit et Marc, Eric et moi et la clim à fond. La température atteint 41°C dans la région de Castres où après un repas agréable chez les parents de Marc on récupère Sarace. La Mériva tracte encore plus péniblement… Et je suis vraiment trop bon pour transporter un mécano de la concurrence. :o)

Arrivé sur le paddock vers 20h, la concurr… euh Eric et Jean-Luc (39) sont déjà sur place. On installe nos tentes. Une petite pluie commence à tomber. Elle s’intensifiera la nuit. Les autres membres du team arrivent doucement. Mon team manager a eu l’idée lumineuse d’emmener un barnum (sponsorisé par Pirelli). J’apprends que l’équipage de la 45 dort dans un gite plein confort. On n’a pas les mêmes valeurs. Je vais leur montrer ce que c’est un vrai pilote en leur collant 8 tours dans la vue dimanche matin pendant la course. Bières de l’amitié toussa et couchage pas trop tard.

Acte 1 - Les essais ou le bal des mécanos


Le matin tôt, tout est trempé. Nous avons une session de 25 minutes le matin et 2 fois 45 minutes l'après midi. On aura fortement besoin de ça pour peaufiner notre stratégie de course pour les 3 heures que va durer le molto (calculs de consommation, vérification d’autonomie de réserve), pour régler les suspensions de la moto, pour valider la démultiplication et pour régler le shifter. La première session est utilisé pour roder les pneus et plaquettes de course et pour que Laurent prenne connaissance avec la moto. La pluie tombe 10 minutes avant la session. Elle s’intensifiera et Laurent aura juste le temps de faire 2 tours avant le drapeau rouge puis de toute façon, il ne voyait plus rien, c’est le déluge.

La direction du circuit va nous accorder une autre session en fin de journée. La matinée et le midi sont une succession de déluges, orages avec vents et éclaircis.


On mange et on fait la mécanique entre les goutes. Mon copilote a quand même pu diagnostiquer une fourche vraiment trop souple. A partir de mes notes de réglage et avec l’avis de Mash, je durci la précontrainte, freine de 2 clics la compression et de 4 clics la détente. Mes deux mécanos tentent de mettre les jantes et les pneus de Sarace sur ma moto pour faire les 2 x 45 minutes. Là, on apprend que les jantes 5 branches de la ST et de la SSie ne sont pas les mêmes outre la profondeur des logements des roulements. Le moyeu sur la ST est de 0.5mm plus épais. D’où un problème de porte étrier. Bref, il a fallu qu’ils se creusent fortement les neurones mais finalement, Laurent part pour sa session avec les jantes de Sarace. Il tourne pendant la session avec un réservoir archi-plein raz le bord, je vais faire la session suivante avec avec le reste du plein pour valider 1h30 de course avec un plein. Bon, après on apprend que la course durera quand même 3h30… J’observe la concurrence, il y en a qui avionnent quand même… Vers la fin de la session il pleut de nouveau. Laurent est fatigué mais plutôt content, les réglages de la fourche vont dans le bon sens, il faudrait peut être voir pour l’amorto ? On s’occupera de ça quand il ne pleut plus…

Entretemps il y avait le contrôle technique. Tout passe à comme une lettre à la poste, sauf pour le bac à huile qui présente deux minuscules trous (et fait par mon TM avant qu’il m’a vendu la pièce :o) Deux bouts de scotch américain, et c’est OK. La concurrence aura plus de soucis avec des durites de frein non-conformes. Sarace servira de nouveau comme stock de pièces.

Pour ma session le soleil et le vent se présentent. Ca tombe bien, la piste est encore trempée, mais elle sèchera rapidement. Sur des œufs, j’entame ma session. Sur des œufs j’ai dit, Eric n’attends pas et me passe rapidement. Dans mon deuxième tour, lors du freinage et rétrogradage (ça se dit ?) dans la ligne droite du fond, le sélecteur reste bloqué en haut et la moto est dans un faux point mort. Merd merd merd, je m’arrête dans le pif paf, coupe le moteur et pousse la moto contre les barrières de sécurité et prends place derrière. Au soleil, allongé dans l’herbe, je vois les copains passer pendant 40 minutes. 40 minutes à penser à la moto, la boite cassée, la course terminée avant l’heure, il va falloir ouvrir complètement le moteur (bon, comme ça je saurai exactement quelle préparation elle a), mais peut être c’est une connerie mais il faut attendre la fin de la session pour voir… Dans la concurrence il y en a qui tournent très fort, la n° 26 avec partiecycle de superbike prend le pif paf avec un angle et à une vitesse impressionnante. (NDLR c’est le seul virage du circuit que je n’ai toujours pas compris et dans lequel je dois perdre pas mal de secondes). Le retour se fait assis sur la moto dans le camion et j’ai failli me bourrer dans le camion quand il prenait les virages. Maintenant que j’ai rehaussé la selle, je touche à peine par terre avec les pieds.

Quand je décharge la moto du camion, mes deux mécanos arrivent en courant et visiblement médusés. Pas de chute, mais la boite est bloquée ! La boité est bloquée ? Bon, change toi, pose toi on s’en occupe, probablement la fourchette dit mon Team Manager/mécano ! Appel à un mécano pro (ancien mécano de Raymond Roche silvousplait) diagnostic par téléphone (fourchette de sélection qui déconne), réparation et réglage suivant indices par téléphone. Bon, entretemps, ils ont du improviser un extracteur pour défaire le carter gauche, la moto posée couchée sur 2 pneus. Je suis posé dans mon fauteuil, sirote à ma bière en admirant le spectacle devant moi. C’est beau d’être pilote d’usine. C’est beau aussi tous les pignons allégées de ma moto. :o) Par contre, pour la dernière session c’est cuit. Après avoir remonté le carter, la moto marche nickel, les vitesses passent bien. Mes mécanos remettent les jantes et pneus de course. Je n’ai fait que 2 tours. 2 tours de chauffe en plus. La petite batterie fait des siennes aussi, après un diagnostic j’ai probablement des pertes dans le faisceau. Marc aura toujours une petit batterie dans se poche pour lancer le démarreur en direct s’il faut (et il a fallu)… Et dire que ma moto était vraiment prête avant le départ. Je pose un petit collier rilsan sur la tige de l’amortisseur (la télémétrie du pauvre) pour pouvoir régler l’amorto avant la course de dimanche. Bières de l’amitié toussa et couchage pas trop tard, demain tôt, ce sont les qualifications !


Acte 2 - les qualifications ou l’écran de fumée stratégique

Réveil sans trop de problèmes, petit déjeuner et puis il faut s’équiper, les premières qualifications sont à 8h30 ! On a un quart d’heure pour claquer un bon temps, pour dire, pas beaucoup de temps. J’attends en pré grille, je n’ose pas couper le moteur parce que la moto avait de nouveau des difficultés à démarrer. Jean Luc me laisse passer devant dans l’espoir de sucer ma roue… le fourbe :o) Allez, c’est partie (camera on) ! La piste est froide les pneus sont froids, le pilote pas vraiment réveillé, le changement de démultiplication perturbe mes repères, en gros, je roule comme une merde et je fais 2’08’’022. Jean-Luc s’est du coup trouvé bloqué derrière moi :o) Stratégie que je dis.

Retour aux stands, le meilleur temps pendant ma session était que de 2’05, tout le monde s’est trainé en fait. En regardant le collier rilsan, je vois qu’on utilise que la moitié de la course de l’amortisseur arrière. Je fais connaissance de ça à mes mécanos puis je retourne dans mon fauteuil :o) Mash, Georges, Xavier et Marc s’occupent à tomber la monocoque et réservoir pour pouvoir changer facilement la précontrainte de l’amorto selon les essais statiques. C’est beau d’être pilote d’usine. Laurent s’élance à 10h30 donc sur une piste sèche et réchauffée avec une moto réglée au poil. Il nous qualifie 15ieme (sur 32) avec 2’07, par contre il a merdé avec la caméra donc du coup pas d’images de sa qualification. Jean-Luc et Eric sont 17ieme, Fred et Bernard sont 19ieme.


C’est beau, le PRT est regroupé sur la ligne de départ. Nous, nous avons en gardé sous la main (tu parles) pour ne pas être la cible et remonter doucement mais surement vers le podium lors de la course. :o) Et c’est moi qui va prendre le départ. J’ai envie de tenter l’expérience, malgré que je n’ai pas fait le meilleur temps de qualif’.

L’après midi est occupé avec une sieste, des visites aux copains de box23 qui font le coup de la panne d’essence (2008 copyright). Marc est commissaire et prend des belles photos des motos qui passent dans son virage. Coachette arrive également et le soir on organise un apéro avec tout le monde (la tribu Barbelivien est venue en masse encourager leur pilote !). Coachette nous fait un discours et un superbe petit cadeau à tout le monde. Gorge serré, moment difficile, toussa.

L’intendance est assurée par Jacques au BBQ et Sylvie, Dominique et Brigitte. C’est beau d’être pilote d’usine. :o) On embauche Pascal en tant que pompier, Jacques au chrono et panneauteur. Bières de l’amitié toussa et couchage pas trop tard, demain tôt, c’est la course ! Mes mécanos/TM préparent la moto et mettent au point la stratégie de course, moi je me couche. La nuit fut très perturbée par des équipages qui fêtaient sans respect pour les autres leur course du samedi après-midi.


Acte 3 - la course ou les remontées héroïques mais largement insuffisantes…


Je me lève tôt, mes mécanos sont déjà à l’œuvre. Marc vient me voir « tu vas aller plus vite, viens voir ! » Sur me moto se trouve un beau bouchon de réservoir NCR. Celui de mémère de box23, ainsi on pourra utiliser le derrick Acerbis pour faire les ravitaillements plus vite ! Nickel.


Je prends mon petit déjeuner, mes mécanos partent installer le matériel dans les box. On fait longuement chauffer la moto. La pression monte. Je m’habille, je tourne en rond, je veux faire des trucs mais je dois me concentrer… 8h30, Marc met la moto en épie à la place 15. Elle ne démarre pas. Un petit coup de batterie d’appoint ni vu ni connu Broaaaa…. Je me lance pour les 2 tours de chauffe. Très tranquille, j’ai toujours ma gamelle à Ledenon avec pneus froids en tête. A la fin du deuxième tour de chauffe je constate que j’ai le pied gauche mouillé et que ma botte glisse sur le sélecteur ???? Je vois Marc qui me prend la moto pour la remettre en épie (et redresser la caméra). Je lui dis qu’il y a une fuite mais il est déjà au courant, lorsque je suis passé dans la ligne droite le premier tour la moto fuyait déjà copieusement de l’essence. Ma canette de Jupiler de 33ml est plein d’essence, on le vide devant le regard étonné du commissaire technique. Il en reste pantois et la seule chose qu’il dit c’est de faire attention lors du départ de ne pas glisser sur la flaque. Je lui dis, de toute façon, j’y vais mollo, ce n’est pas une course, ça se saurait :o) Je suis néanmoins perturbé. « Pourquoi tellement d’essence ? » « Je vais glisser et tomber avec ma botte imprégné d’essence sur le tarmac quand je vais courir (imaginez la honte). » « Je laisse le contact coupé pour préserver la batterie ? » « Est-ce qu’elle va démarrer tout court ? » (note : je ne me suis pas plus inquiété que ça d’un risque de feu, ayant déjà vidé un réservoir plein d’essence sur un moteur ST2 chaud bouillant à un feu rouge) Je me mets en position de l’autre coté de la piste, la moto m’attend contact coupé. Je fais signe à Marc mais il me rassure, laisse tomber il me fait signe, après tout, on n’est pas à 2 secondes de près.

La tension monte, silence complète sur la piste. Ca y est, le départ ! Je cours vers la moto, je mets le contact, les compteurs font leur arbre de noël et les aiguilles un aller-retour comme d’habitude, le circuit d’essence se met en pression, tout cela dure une éternité. Je démarre (en fait je ne sais rien, il y a trop de bruit autour de moi), je remarque une vibration entre mes jambes (non, ce n’est pas sale) et les aiguilles qui décollent, ca y est, GAZ ! Je pars à la 23ieme place, 8 places dans la gueule…

J’y vais calmement les deux premiers virages, je remarque Bernard à quelques places devant moi et un gros groupe de motos en paquet devant moi. Impossible de dépasser sereinement quoi ou qui que ce soit avant que ce groupe ne s’étire pas un peu. Mes trois premiers tours se font en 2’36, 2’17 et 2’12. Là, je vois l’intérêt de faire une bonne qualification et bon départ pour partir dans les premiers et avoir piste libre (erreur stratégique 1). Les concurrents nous prennent facilement 45 secondes… Par contre Bernard et chaud comme de la braise et roule le couteau entre les dents ! Je lui montre la roue avant, je le dépasse gentiment, il me repasse à l’intérieur !!! Bon, c’est vrai c’est la course. Je lui remontre ma roue lors d’un freinage pour l’intimider, il ne lâche pas le morceau !!! Je lui repasse dans un virage, je ne suis pas forcément agressif en ré accélération et en prenant pas une trajectoire coupé au rasoir, il me redouble toute de suite !!! Bon, ça suffit, je m’énerve je le double définitivement comme un lâche avec mes watts à gogo et je commence la remontée des concurrents (coucou Eric) en faisant des temps de 2’05 et 2’04 je remonte vite à la place 8 et je vois le 7 dans ma ligne de mire, je lui remonte très vite ça va pas durer longtemps – drapeau noir à pois orange – « C’est quoi ce truc ? » Je me déconcentre. Plus loin re-drapeau noir, mais on roule en paquet et il y a une moto qui ralentit beaucoup, ça doit être pour elle. Au début des stands de nouveau un drapeau noir mais avec le soleil plein face je ne vois pas grand-chose. « Peut être la caméra qui se balade sur le dosseret ? » Je regarde derrière, ce n’est pas ça. Allez, re-gaz, au loin il y a le 33 qui est en position 7 (il a pris de la distance à force de me déconcentrer). Quand je passe au début de la ligne droite de stands je vois de nouveau le drapeau noir et je demande en gesticulant si c’est pour moi. En effet !!! Entre temps, mon TM m’a fait mettre plusieurs fois le panneau « 44 IN » mais au début du relais je ne pensais pas à regarder le panneau… Je boucle de tour en me posant plein de questions, je laisse donc filer le n° 7 et je rentre après 9 tours et seulement 22 minutes de course.

Tout le monde m’attend impatiemment, « la moto fumes !!! » En effet, la moto perd toujours de l’essence, la cannette est de nouveau pleine et elle déborde gaiement. Les commissaires techniques arrivent, il va falloir les rassurer que ce n’est pas d’huile, les mécanos changent la cannette pour une plus grande, font le plein et Laurent part après avoir perdu 2minutes et demi aux stands, on retombe vers la 27ième place au classement. Je suis énervé, je roulais bien, je commençais juste à trouver un bon rythme, je n’étais pas fatigué pour un sou, l’allais encore remonter des places ! Je me fais gronder par la direction de course qu’avec un drapeau noir il faut s’arrêter immédiatement ! Ben oui, mais parfois pas facile de comprendre que c’est pour toi… Changement de stratégie, mais moi, je m’en fous, je veux rouler, je fais confiance à Xavier. Laurent boucle ses 20 tours, on passe le relais dans un temps records (tour en 2 minutes 40 secondes y compris changement pilote), je continue la remontée de Laurent, je trouve un bon rythme, je ne me sens pas fatigué.


Un moment donnée, je vois le témoin de réserve s’allumer. Euh, j’ai donc au moins 8 tours devant moi selon mes calculs de consommation. Euh, je roule depuis combien de temps déjà ? No sè… Bon, le TM a bien fait son travail, ça doit aller et j’ai confiance que je puisse rouler jusqu’à un réservoir complètement vide puis je n’ai pas envie de rentrer je roule bien, pas fatigué, bon rythme… Je regarde le panneauteur mais pas de panneau visible pour la 44 (maintenant je regarde quand même systématiquement) et peut être j’aurais du informer le panneauteur du fait que je suis tombé en réserve (erreur stratégique 2). Bien sûr, après 2 tours je ne savais plus combien de tours je roulais sur la réserve, je remonte les concurrents, je double, je fais des tours, je claque mes meilleurs chronos et je vois les panneaux 44 -3, 44- 2, 44-1 et finalement 44-in (mon dernier tour) et Eric dans ma ligne de mire ! Je le double (passe donc à la place 10), je sors du pif paf et Bheueueueueueu-bop-bop-pfffft fait la moto. Panne sèche. Je lève toute suite la main et je continue sur l’élan pour m’arrêter avant le double droit du fond du circuit. J’actionne plusieurs fois le coupe circuit et la pompe à essence, secoue la moto, je démarre, le moteur tourne pendant 5 secondes… MERDE !! Bon il faut pousser ! (erreur stratégique 3 : il y avait de l’essence disponible dans la cannette de récupération et la moto peut tourner avec 200ml dans le réservoir !) Les commissaires me demandent s’il me faut le camion, je dis oui mais que je commence déjà à pousser. J’avance bien, le camion arrive et il repart pour faire demi tour, le temps qu’il me rattrape je vois déjà les stands au loin, plus la peine de monter dans le camion, puis merde j’ai ma fierté je ne rentre pas en camion ! (et j’ai déjà donné aux essais) (erreur stratégique 4 : après il y avait un faux plat qui m’a scié les jambes…). Heureusement que je pouvais compter sur l’aide des commissaires pour m’aider à pousser sur des petits bouts) Une fois arrivé à la tour de contrôle des gens me disent de monter sur la moto ils vont me pousser – pas la moindre personne du team, ils m’attendaient mon arrivé en camion les mains dans la poche au box 24 :o) 13minutes 36 secondes pour pousser la moto du fin fond du circuit jusqu’au box 24. Ils font le plein d’essence, changent le bouchon de réservoir maudit NCR et Laurent repart, on est de nouveau au fond du classement vers la place 25…

J’essaie de récupérer le plus possible, c’est con de s’être épuisé en poussant la moto, ça va forcément avoir ses effets sur ma condition lors du dernier relais… Xavier le team manager se remet derrière son tableur pour recalculer la consommation et la stratégie de course.


Finalement, je ferai le dernier relais. Laurent remonte notre position dans le classement, je prends le relais pour finir.


Je double Fred deux fois, dont la première fois un peu comme un sanguin (en arrivant sur lui j’ai hésité et il ne faut pas hésiter). Mon team manager me panneauté « 44 ++ » : on avait prévu que + voulais dire mets plus de gaz. Et pourtant je roulais un bon rythme je trouvais sans trop de fatigue. La réalité était que je remontais fortement la moto placée n° 16 et que peut être bien je pouvais la gratter avant la fin… et cette moto était Fred ! Bon rattraper 1m30 et 4 tours c’était un peu beaucoup et je passe le drapeau à damier à la 17ieme place. Pendant le tour d’honneur je rattrape Fred - il m’avait dit de m’attendre pour faire ce tour ensemble et on rentre au parc fermé ensemble. Les trois motos du PRT ont fini la course (et sans problèmes je dirai presque). Jean-Luc se fait siffler la 5ieme place sur la ligne d’arrivé juste parce que son TM n’a plus mis le panneau « + » et il s’était mis en mode « pépère » les derniers tours parce que le pneu arrière glissouillait… No comment :o)

Résultats :

6 39 DEBRAY / LORSERY DUCATI 1000 SSIE, 98 tours, 3 Tr derrière le premier, meilleur temps 2:04.775

16 45 BARBELIVIEN / BRETECHER DUCATI 750 SS, 92 tours, 9 Tr derrière le premier, meilleur temps 2:07.282

17 44 VAN WASSENHOVE / VALDEN DUCATI 1000 SSIE, 92 tours, 9 Tr derrière le dernier, meilleur temps 2:01.315

Ben oui, derrière la 750, plumes et goudron, moqueries toutes sortes toute l’année seront notre part… :o)

On passe le midi à se raconter la course, boire des bières et manger un bon BBQ sous le soleil radiant. Je vois mon mécano épuisé sur une chaise :o) Je vois mon Team manager préparer sa stratégie pour l’année prochaine :o) Dans l’après midi, petit à petit, les membres du team partent. Nous allons voir un peu les avions de chasse qui courent dans les Verso. La soirée on le passe tranquillement sur le circuit avec l’équipage de la 39, on charge déjà la voiture et les motos sur la remorque, bières de l’amitié et couchage pas trop tôt.

Conclusion – le voyage retour ou l’analyse à froid

On décolle à 7h45 avec le mécano de la concurrence (qui, après coup, je vois sur les photos s’occuper également de ma moto par moments, il a du avoir peur de ne pas avoir son ticket de retour !! :o) Blague à part, merci Eric pour les téléchargements de mes vidéos sur ton PC. Retour sans encombres, juste, avec la mériva on est tombé en réserve sur l’autoroute, puis la réserve a commencer à clignoter, clignoter longuement qu’on a été obligé de s’arrêter, de siphonner l’essence qui était encore dans la moto sur la remorque pour la transvaser dans la mériva pour pouvoir continuer. Mais j’ai l’habitude maintenant :o)

Analyse à froid : grosso merdo, sans nos couilles, on aurait pu prétendre à une 4ieme place sûr, et qui sait peut être podium… Je me suis fait doubler seulement quand j'étais un peu distrait (comme quand j'ai vu la n°30 de Xavier en panne) mais je les rattrappais après, par contre, le 26 (qui a fini premier) m'a mis un beau vent à un moment donné! C'est beau de pouvoir s'améliorer encore énormément!

Alors mais qu’est ce que j’ai envie de recommencer l’année prochaine !!


Annexes – les mercis

Merci, je reprends le merci de Coachette :

MERCI aux pilotes de continuer l’aventure du PRT

MERCI aux femmes, aux enfants, aux mères des pilotes de leurs laisser vivre leurs passions, --> surtout les miennes :o)

MERCI aux amis des pilotes qui font des kilomètres juste pour un week-end pour aider leurs potes dans cette aventure --> mention spéciale à mon TM et mécano !

MERCI aux futurs pilotes qui feront que le PRT continue --> j’en ai discuté avec plusieurs ce WE !!

MERCI pour ce fabuleux week-end de grande amitié qui me fait encore dire que Christophe avait milles fois raison de croire à son TEAM

Puis je remercie spécialement Coachette de nous avoir bottés le cul en 2008 et de nous venir encourager tous les ans !!!
:o)

Wim06.

3 comments:

Desmopedro said...

Xavier, Team Manager:

Merci Wim pour ton CR bien écris, on revit bien nos emmerdes...
Bon, faudra quand même que je t'explique deux trois choses au niveau du voyant de réserve pour que tu comprennes son sens exacte ;)

Allée, partie remise pour l'année prochaine. On va tous les pourrir.

PS: t'as négocié combien à Box23 le fait qu'on ait trouvé leur panne :)

Xavier alias Desmopedro

Desmopedro said...
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Marco said...

Et moi j'étais pas fier sur la ligne de départ s'il avait fallu de mettre la batterie secondaire alors qu'il y avait de l'essence de partout, j'ai même fait enlever mon gant plein d'essence par George tellement j'avais peur de l'étincelle mais on a pas eu besoin heureusement.
Merci à toi de ce SMS que j'ai reçu il y a un an.
Faut vraiment que j'oublie le frein dans les virages car j'avais vraiment les boules de ne pas rouler.
A dans 3 ans mon gars